Infrastructures vertes de gestion des eaux pluviales (drainante)

Qu’est-ce qu’une infrastructure verte ? 

Aussi appelé "infrastructure végétalisée" ou "infrastructure vivante", l’infrastructure verte (IV) est un réseau constitué de zones naturelles et semi-naturelles qui conservent ou rehaussent les valeurs et les fonctions de l’écosystème et procurent des avantages connexes aux sociétés humaines.       

Infrastructures vertes entièrement naturelles

Une fois établies, n’exigent aucune intervention ou gestion humaine : 

• milieux humides
• forêts
• plaines inondables
• berges des cours d’eau
• etc.

Infrastructures vertes semi-naturelles

Misent sur les processus naturels mais sont optimisées par l’intervention humaine :

• toitures et murs végétalisés
• jardins de pluie
• noues et fossés végétalisés
• potagers
• espaces verts (parc urbain, aire écologique de jeu et de détente)
• etc.

En milieu bâti, l'infrastructure verte peut par exemple être utilisée pour réduire le débit des eaux de ruissellement qui s'écoulent dans les réseaux d'égouts et, au final, dans les lacs et cours d'eau, grâce aux capacités naturelles d'absorption et de rétention de la végétation et des sols.

De ce fait même, l'infrastructure verte utilisée pour la gestion durable des eaux (aussi appelé  "infrastructure verte drainante") peut offrir d'autres avantages, tels que l'augmentation de la séquestration du carbone, l'amélioration de la qualité de l'air et de l’eau, l'atténuation de l'effet d'îlot chaleur urbain, l’augmentation de la biodiversité urbaine et l'agrandissement de l'espace réservé aux loisirs et pour les habitats d’espèces naturelles. 

En savoir plus sur les bénéfices des infrastructures vertes.

Image tirée du Guide de bonnes pratiques sur la planification territoriale et le développement durable du MAMROT, p.34.